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Ce n'est pas un format que l'on devrait utiliser pour conserver une image ou l'envoyer à quelqu'un : PBM est un format non compressé, donc très lourd. PBM est juste un format intermédiaire qui, dans son usage le plus courant, vit dans un tube entre deux programmes.
Un fichier PBM consiste en une séquence d'une ou plusieurs images PBM. Il n'y a pas de données ni de délimiteurs entre ou après les images.
Chaque image PBM est structurée de la façon suivante :
Il existe aussi une autre version du format PBM, encore plus simple, et qui utilise encore plus d'espace disque que le PBM, que l'on appelle le PBM brut. Le PBM brut était la première version du format PBM, mais même son inventeur ne pouvait pas supporter le gaspillage des ressources dû à l'utilisation du PBM brut, et a donc créé le format PBM tel que nous le connaissons aujourd'hui. Le PBM brut est si redondant qu'il est virtuellement impossible à altérer. Vous pouvez l'envoyer via un serveur mail peu sûr ou peu fiable (ce qui était le but premier du PBM) et il arrive encore lisible [NDT : ce qui n'était pas toujours le cas des courriels en 1988]. Vous pouvez inverser les valeurs d'une douzaine de pixels aléatoirement et facilement reconstituer l'image originale. Aussi, nous avons absolument besoin de décrire le format ici, parce que vous pouvez le connaître rien qu'en inspectant les fichiers :
Voici la liste des différences avec le format PBM normal :
Voici l'exemple d'une petite image en PBM brut :
P1 # feep.pbm [NDT : la trame commence 2 lignes en dessous] 24 7 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 1 1 1 1 0 0 1 1 1 1 0 0 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 1 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Vous pouvez générer un PBM brut à partir d'un PBM normal (seulement la première image) avec le programme pnmtoplainpnm.
Les programmes qui lisent ce format devraient être très indulgents en acceptant tout ce qui ressemble à une image matricielle.
Avant Juin 2000, il y avait tout au plus une image par fichier PBM. De ce fait la plupart des programmes ignorent les données qui se situent après la première image.
[NDT : et en ce qui concerne Netpbm]
netpbm(1)
Si vous désirez plus d'informations sur le « nombre magique », consultez file(1) et magic(5).
NetPbm (anciennement PbmPlus) était la première suite de manipulation d'images utilisable dans un environnement texte et certains programmes de NetPbm sont parmi les plus vieux qui sont encore utilisés actuellement (1988), bien avant que The GIMP (voir gimp(1)) et ImageMagick(1) apparaissent, d'où le fait que certains formats d'images gérés par NetPbm sont inusités de nos jours.
Allez voir HISTORY dans le répertoire source de NetPbm, ou dans /usr/share/doc/netpbm/HISTORY[.gz] pour plus d'informations concernant PBMplus, NetPBM et tous leurs dérivés.