GIMP est le logiciel de traitement d’images de GNU. Il est utilisé pour éditer et manipuler des images. Il peut charger et sauvegarder différents formats d’images et peut être utilisé pour des conversions entre différents formats
GIMP peut aussi être utilisé comme un programme de dessin. Il propose une palette d’outils de dessin et de peinture comme l’aérographe, le clone, le crayon et le pinceau. Les outils de dessin et de peinture peuvent être appliqués aux images dans une variété de modes de dessin. Il dispose également d’une vaste gamme d’outils de sélection tels que le rectangle, l’ellipse, la sélection par flou logique, la sélection bezier, les ciseaux intelligents et une sélection par couleur.
GIMP offre une variété de plug-ins pour effectuer des traitements d’images. Par exemple, on peut citer les placages de relief, la détection des bords, le flou glaussien, et bien d’autres. De plus, GIMP dispose de plusieurs scripts en extension qui permettent le traitement avancé et la création d’images de façon non interactive.
Avec GIMP est livré un second exécutable appelé gimp-console. Cet exécutable est une version qui ne fonctionne qu'en mode console et se comporte comme si gimp était appelé avec l'option --no-interface en ligne de commmande.
Sur les plates-formes avec le système de bus de message D-Bus, par défaut, GIMP va vérifier si une instance est déjà en cours d’exécution dans la session de l’utilisateur. Si c’est le cas, il passe tous les fichiers donnés en argument en ligne de commande à l’instance qui est déjà lancée et quitte.
Sur Linux, GIMP peut être compilé avec le support de relocalisation de l'exécutable. Ceci entraînera que les données, les plug-ins et les fichiers de configuration seront recherchés relativement à l'executable de GIMP, sauf si gimp est supplanté par les variables d'environnement ci-dessus.
La majeure partie de la configuration de GIMP est lue du fichier d’initialisation de l’utilisateur $HOME/.gimp-2.4/gimprc. La configuration équivalente est dans « /etc/gimprc ». Le gimprc est parcouru d’abord, puis le fichier de configuration de l’utilisateur peut passer outre les réglages du système. « /etc/gimprc_user » est le fichier de configuration placé par défaut dans le répertoire personnel de l’utilisateur la première fois que GIMP est lancé.
$HOME/.gimp-2.4/devicerc - Détient des paramètres pour les périphériques d’entrée ainsi que les outils, les couleurs, les pinceaux, les motifs et dégradés associés à ce périphérique.
$HOME/.gimp-2.4/documents - liste toutes les images ouvertes ou enregistrées avec GIMP.
$HOME/.gimp-2.4/gtkrc - ensemble des paramètres de configuration GTK spécifiques des utilisateurs de GIMP. Les options comme la couleur des composants graphiques ou la taille des polices peuvent y être définies.
/etc/gimp/2.0/gtkrc - jeu de paramètre de configuration GTK+ par défaut spécifique à GIMP.
$HOME/.gimp-2.4/menurc - les raccourcis clavier par défaut de l’utilisateur.
$HOME/.gimp-2.4/parasiterc - Garde tous les parasites persistant de GIMP. Ce fichier sera réécrit à chaque fois que vous quitterez GIMP.
$HOME/.gimp-2.4/sessionrc - Ce fichier garde les informations spécifiques des sessions (les informations que vous voulez garder entre les sessions GIMP). Vous n’étes pas censé l’éditer manuellement, mais c’est tout de même possible. Ce fichier sera entièrement réécrit à chaque fois que vous quitterez GIMP. Si ce fichier est introuvable, les valeurs par défaut sont utilisées.
$HOME/.gimp-2.4/templaterc - Les modèles d’images sont gardés dans ce fichier. Les nouvelles images peuvent être créées à partir de ces modèles. Si ce fichier est introuvable, les valeurs par défaut sont utilisées.
/etc/gimp/2.0/unitrc - base de données des unités par défaut de l’utilisateur. Il contient les définitions des centimètres, des mètres, des pieds, des yards, des points typographiques et des picas typographiques et est placé dans le répertoire personnel de l’utilisateur la première fois que GIMP est lancé. Si ce fichier est introuvable, les valeurs par défaut sont utilisées.
$HOME/.gimp-2.4/unitrc - ce fichier contient la base de données de vos unités par défaut. Vous pouvez modifier cette liste avec l’éditeur d’unités. Vous n’êtes pas censé l’éditer manuellement, mais c’est tout de même possible. Ce fichier sera entièrement réécrit à chaque fois que vous quitterez GIMP.
$HOME/.gimp-2.4/plug-ins - emplacement des plug-ins installés par l'utilisateur.
$HOME/.gimp-2.4/pluginrc - garde les valeurs d’initialisation des plug-ins. Ce fichier est parcouru au démarrage et régénéré en cas de besoin.
$HOME/.gimp-2.4/modules - emplacement des modules installés par l’utilisateur.
$HOME/.gimp-2.4/tmp - emplacement par défaut que GIMP utilise comme espace temporaire.
${datarootdir}/gimp/2.0/brushes - tous pinceaux du système.
$HOME/.gimp-2.4/brushes - pinceaux que l’utilisateur a crées ou installés. Ces fichiers sont au format .gdr, .gih ou .vbr.
$HOME/.gimp-2.4/curves - profils et préréglages comme ils ont été sauvegardés à partir l’outil de courbe.
$HOME/.gimp-2.4/gimpressionist - les préréglages, les pinceaux crées par l’utilisateur, et les fichiers sont gardés ici.
$HOME/.gimp-2.4/levels - profils des niveaux et préréglages comme ils ont été sauvegardés de l’outil de Niveau.
${datarootdir}/gimp/2.0/palettes - toutes les palettes du système.
$HOME/.gimp-2.4/palettes - palettes créées ou modifiées par l’utilisateur. Ces fichiers sont au format .gpl.
${datarootdir}/gimp/2.0/patterns - schémas de configuration de base pour utiliser GIMP.
$HOME/.gimp-2.4/patterns - schémas de configuration créés ou installés par l’utilisateur. Ces fichiers sont au format .pat.
${datarootdir}/gimp/2.0/gradients - tous les fichiers de dégradé standard du système.
$HOME/.gimp-2.4/gradients - fichier des dégradés installés ou créés par l’utilisateur.
${datarootdir}/gimp/2.0/scripts - répertoire des scripts utilisés dans Script-Fu et autres scripts en extention.
$HOME/.gimp-2.4/scripts - scripts créés ou installés par l'utilisateur.
${datarootdir}/gimp/2.0/gflares - répertoire des plug-in gflare.
$HOME/.gimp-2.4/gflares - gflares créés ou installés par l’utilisateur.
${datarootdir}/gimp/2.0/gfig - répertoire des plug-in gfig.
$HOME/.gimp-2.4/gfig - gfigs créés ou installés par l’utilisateur.
${datarootdir}/gimp/2.0/images/gimp-splash.png - image, par défaut, utilisé pour l’écran de démarrage de GIMP.
${datarootdir}/gimp/2.0/images/gimp-logo.png - images utilisé dans la boîte de dialogue « À propos de GIMP ».
${datarootdir}/gimp/2.0/tips/gimp-tips.xml - astuces comme affichées dans la boîte de dialogue « Astuce du jour ».
Lors de la déclaration d’un bogue GIMP, il est important d’inclure un moyen efficace de reproduire le bug, la version de GIMP (et certainement de GTK), le nom et la version du système d’exploitation, et toutes spécificité du matériel. Si un bug cause un plantage, il est très utile de fournir une trace de la pile. Et bien sûr, un correctif pour corriger le bug est bienvenu.
L'endroit le naturel pour trouver des informations sur GIMP est http://www.gimp.org/. Ici, vous pouvez trouver des liens vers des sites sur GIMP, des tutoriaux, des données, des archives de listes de diffusion, et plus encore.
Il y a aussi un Manuel de l’utilisateur GIMP disponible sur http://docs.gimp.org/ qui va plus en détail sur l’utilisation interactive de GIMP.
La dernière version de GIMP et la librairie GTK+ sont toujours disponible sur ftp://ftp.gimp.org/.
Avec des correctifs, des corrections, des plug-ins, des extensions, des scripts, des traductions, de la documentation et bien plus encore provenant de beaucoup de personnes à travers le monde.
Ce document est une traduction, réalisée par Léopold DIOH le 30 Mars 2008.
L'équipe de traduction a fait le maximum pour réaliser une adaptation française de qualité.
La version anglaise la plus à jour de ce document est toujours consultable via la commande : LANGUAGE=en man gimp.
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