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Manpage of SMBMOUNT
SMBMOUNT
Section: Misc. Reference Manual Pages (8)
Updated: 06 October 2001
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NOM
smbmount - monte un système de fichiers SMB
SYNOPSIS
smbmount service point_de_montage [ -o options ]
DESCRIPTION
smbmount monte un système de fichiers Linux SMB.
Il est souvent appelé par mount.smbfs de la commande mount(8)
lorsque l'option « -t smbfs » est utilisée.
Cette option n'est supportée que sous Linux et le kernel doit supporter
les systèmes de fichiers smbfs.
Les options de smbmount sont spécifiées comme une liste de doublets
clef=valeur séparées par des virgules.
Il est possible d'envoyer des options autres que celles listées ici, en
supposant que smbfs les supporte. Si vous subissez des échecs pendant le
montage, vérifiez vos logs du kernel pour regarder si l'erreur n'est pas
due à une option invalide.
smbmount est un démon. Après le montage, il continue de fonctionner
jusqu'à ce que le smbfs soit démonté. Il enregistrera les actions lorsque
qu'il est activé comme démon en utilisant smbmount «nom_de_machine» dans
le fichier habituellement appelé log.smbmount. Le processus
smbmount peut aussi être nommé mount.smbfs.
NOTE: smbmount
appelle smbmnt(8) pour monter. Vous devez vous assurer que smbmnt
est dans la variable d'environnement PATH pour qu'il puisse être trouvé.
OPTIONS
- username=<utilisateur>
-
Indique le nom d'utilisateur pour la connexion. Si cet argument est omis,
la variable d'environnement USER sera utilisée. Cette option peut aussi
être de la forme « utilisateur%mot_de_passe »,
« utilisateur/groupe_de_travail » ou
« utilisateur/groupe_de_travail%mot_de_passe » pour permettre de préciser
le cas échéant le mot de passe et le groupe de travail directement.
- password=<mot_de_passe>
-
Indique le mot de passe SMB. Si cette option n'est pas utilisée, alors, la
variable d'environnement PASSWD est utilisée. Si cette variable n'est
pas définie, smbmount demandera un mot de passe à moins que l'option
« guest » (N.d.T. : invité) n'ait été fournie.
Notez qu'un mot de passe contenant un caractère délimiteur de liste (par
exemple un virgule « , ») ne pourra être interprété correctement. Cependant,
le même mot de passe défini dans la variable d'environnement PASSWD ou dans un
fichier accréditeur (voir plus bas) sera lu correctement.
- credentials=<nom_de_fichier>
-
Indique un fichier accréditeur contenant un nom d'utilisateur (N.d.T. :
«username») et/ou un mot de passe (N.d.T. : «password»). Le format de ce
fichier est de la forme :
username = <nom_d_utilisateur>
password = <mot_de_passe>
Cette méthode est préférable à la solution de mettre les mots de passe
en clair dans un fichier partagé tel que /etc/fstab. Soyez sûr de
protéger de tels fichiers de manière appropriée.
- netbiosname=<nom_NetBIOS>
-
Fixe le nom NetBIOS de la source. Sa valeur par défaut est le nom local de
l'hôte.
- uid=<identifiant_utilisateur>
-
Précise le uid (N.d.T. : identifiant utilisateur UNIX) qui possédera les
fichiers. Il peut être précisé sous forme d'un utilisateur ou d'un uid
numérique.
- gid=<identifiant_groupe>
-
Précise le gid (N.d.T. : identifiant de groupe UNIX) qui possédera les
fichiers. Il peut être précisé sous forme d'un utilisateur ou d'un gid
numérique.
- port=<numéro_de_port>
-
Précise le port du serveur distant SMB. La valeur par défaut est 139.
- fmask=<masque>
-
Spécifie le masque octal à appliquer sur les fichiers (N.d.T. : pour les
permissions). Cela détermine les permissions qu'auront les fichiers distants
dans le système de fichier local. La valeur par défaut est celle basée sur
umask.
- dmask=<masque>
-
Spécifie le masque octal à appliquer sur les répertoires (N.d.T. : pour les
permissions). Cela détermine les permissions qu'auront les fichiers distants
dans le système de fichier local. La valeur par défaut est celle basée sur
umask.
- debug=<niveau_de_déboggage>
-
Fixe le niveau de déboggage. Cela peut être utile pour rechercher des
problèmes de connexion SMB. Une bonne valeur pour débuter est 4. Si la valeur
est trop élevée, beaucoup d'informations seront renvoyées pouvant ainsi
dissimuler l'information réellement utile.
- ip=<adresse>
-
Indique l'hôte de destination ou l'adresse IP.
- workgroup=<groupe_de_travail>
-
Indique le groupe de travail sur l'hôte cible.
- sockopt=<options>
-
Indique les options TCP de sockets. Consultez les option des sockets
de smb.conf(5) pour plus de renseignements.
- scope=<gamme_adresses>
-
Permet de préciser la gamme d'adresses IP qu'utilisera smbclient pour générer
les noms NetBIOS.
- guest
-
Permet de ne pas demander de mot de passe.
- ro
-
Monte en lecture seule.
- rw
-
Monte en lecture et écriture.
- iocharset=<encodage>
-
Permet de choisir l'encodage utilisé par Linux pour les traductions d'encodage
(NLS). L'argument doit être le nom de l'encodage, par exemple iso8859-1.
(Note : uniquement sur les noyaux 2.4.0 ou supérieurs)
- codepage=<page_de_codes>
-
Indique quelle page de codes est utilisée par le serveur. Consultez l'option
iocharset (N.d.T. : l'encodage). Exemple : cp850. (Note : uniquement sur
les noyaux 2.4.0 ou supérieurs)
- ttl=<temps_en_ms>
-
Préciser combien de temps le listing des répertoires doit être conservé dans le
cache (cela affecte également la taille des fichiers et les dates de
modifications). Un valeur plus importante implique que les changements sur le
serveur sont perçus plus tard, mais cela peut entraîner de meilleures
performances sur des répertoires de taille importante, en particulier sur de
longues distances (N.d.T. : entre le serveur le client). La valeur par défaut
est de 1 000 ms, mais 10 000 ms (soit 10 secondes) est sans doute plus
raisonnable dans beaucoup de configurations.
(Note : uniquement sur les noyaux 2.4.0 ou supérieurs)
VARIABLES D'ENVIRONNEMENT
La variable USER peut contenir le nom d'utilisateur de la personne
utilisant le client. Cette information est utilisée uniquement si le protocole
est à une version suffisamment élevée pour supporter les mots de passe de
session. La variable peut-être utilisée pour régler à la fois le nom
d'utilisateur et le mot de passe en utilisant le format
utilisateur%mot_de_passe.
La variable PASSWD peut contenir le mot de passe de la personne
utilisant le client. Cette information est utilisée dans les mêmes cas que
pour USER.
La variable PASSWD_FILE peut contenir le chemin d'accès à un fichier à
partir duquel lire le mot de passe. Une ligne unique est lue et utilisée
comme mot de passe.
BUGS
Les mots de passe et autres options contenant des « , » ne peuvent être
correctement interprétées. Pour les mots de passe, une méthode pour contourner
le problème existe en utilisant un fichier accréditeur (N.d.T. : consultez
l'option « credentials ») ou la variable d'environnement PASSWD.
Le fichier accréditeur ne traite pas les noms d'utilisateur ou le mots de passe
avec un espace comme premier caractère.
Un bug de smbfs est assez important pour être mentionné ici, même si c'est
un peu déplacé :
- *
-
Les montages s'arrêtent parfois de fonctionner. Cela est habituellement dû
à un arrêt de smbmount. Comme smbfs a besoin de smbmount pour se reconnecter
quand le serveur se déconnecte, le montage ne fonctionnera plus. Un montage
puis un démontage devraient théoriquement faire rentrer les choses en ordre.
Au moins deux façons de déclencher ce bug sont connues.
Notez que la réponse typique à un rapport de bogue consiste à renvoyer
l'utilisateur sur la dernière version en premier lieu. Alors s'il vous plaît,
essayez d'abord d'installer la dernière version avant d'envoyer le rapport de
bug et n'oubliez pas de préciser les logiciels gravitant autour de ce problème
(au minimum : la version de Samba, du noyau et la distribution).
VOIR AUSSI
Documentation/filesystems/smbfs.txt dans les sources du noyau Linux peut
contenir des options additionnelles et des informations.
FreeBSD possède aussi un smbfs, mais sans rapport avec smbmount.
Pour Solaris, HP-UX et d'autres systèmes, vous pouvez peut-être consulter
smbsh(1), envisager d'autres options telles que « sharity » ou encore
remplacer le serveur SMB avec un serveur NFS.
AUTEUR
Volker Lendecke, Andrew Tridgell, Michael H. Warfield et d'autres.
Le mainteneur de smbfs et des outils utilisateurs smbmount,
smbumount et smbmnt est Urban Widmark <urban@teststation.com>.
La Liste de diffusion SAMBA <samba@samba.org> est le meilleur
endroit pour poser des questions sur ces programmes.
La conversion de cette page de manuel pour Samba 2.2 a été réalisée par
Gerald Carter
TRADUCTION
Pierre SOUCHAY <pierre.souchay@free.fr>, 2002.
Index
- NOM
-
- SYNOPSIS
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- DESCRIPTION
-
- OPTIONS
-
- VARIABLES D'ENVIRONNEMENT
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- BUGS
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- VOIR AUSSI
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- AUTEUR
-
- TRADUCTION
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Time: 20:26:58 GMT, July 10, 2005